• A quoi voit-on que le Maine et Loire souffrait de pénurie ?

    L'Anjou vit principalement de l'agriculture mais pendant l'occupation celle-ci est amputée et/ou réquisitionnée par le gouvernement allemand. Une nouvelle règle de rationnement est instaurée qui délivre plus ou moins de nourritures selon les besoins des individus, de leurs activités ou de leurs âges. La population d'Anjou se retrouve vite divisée pour aller se nourrir, certains on la lettre E, d'autre J1, J2, J3 et V. Ce sont les enfants qui ressentent en premier la pénurie, à cause du lait de plus en plus rare. On voit donc une pénurie qui s'aggrave lors de l'occupation, la ration hebdomadaire passant de 360gr en 1941 à 60gr en 1944. Un « marché noir » apparaît vite, les familles s'aident grâce au Petit Train d'Anjou qui les relient. Des organisations de distributions d'aliments s'organisent partout dans la région. Avec la baisse de la production des entreprises dûe au manque de main d’œuvre, l'Anjou manque de gaz, d'électricité mais aussi de charbon. Cette main d’œuvre est en effet, le plus souvent en prison ou envoyée travailler en Allemagne. Les hivers sous le régime de Vichy sont donc très durs en Anjou. Cette baisse de production entraîne une inflation des prix, le pain, les œufs, les pommes de terres ou le lait deviennent très chers. Les nouveaux-nés ne pouvant plus avoir accès au lait, le taux de mortalité en 1945 est égal à celui de 1900, c'est-à-dire 130 morts pour 1000.

    La première photo est une vitrine de boucherie sous le régime de Vichy. La seconde image est une publicité éditée par la Croix Rouge Française étant très présente pendant les pénuries. Ces deux images résument donc parfaitement la situation sous le régime de Vichy, c'est-à-dire une vie de plus en plus dure et difficile.


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